18 juil. 2011

Folle semaine : deuxième épisode


Le deuxième épisode commence par un voyage en voiture avec le Chéri (que j'appellerai maintenant par son pseudo, Breakfast) pour aller visiter quelques appartements à Nîmes. On avait tout bien préparé, les rendez vous avec les agences, le plan de la ville, du monde pour nous héberger deux nuits, mais ce qu'on avait pas vu venir, c'est la canicule ! Après huit heures à transpirer sans climatisation, nous arrivons enfin à destination. 


Le mardi, nous partons de bon matin parcourir les rues de Nîmes. On se gare assez loin du centre, pour être surs de trouver une place gratuite, et on se rend compte qu'il y a un problème : quand on appelle la locataire pour lui dire qu'on arrive, comme prévu, elle nous dit qu'elle ne nous a jamais eu au téléphone et que l'appartement qu'elle occupait est loué depuis une quinzaine de jours. Bon.... Après cinq minutes à stresser pour comprendre avec qui et surtout où on a rendez vous dix minutes plus tard, on fini par trouver, un petit appel pour confirmer et nous revoilà sur la bonne voie. 


Après un petit sprint pour arriver à l'heure, on arrive devant une jolie petite résidence. Je vous épargne les détails mais nous étions sous le charme de l'appartement ! Finalement, ça commençait plutôt bien ! Après cela, pas de problème pour les autres rendez-vous pris dans la journée. Pas de problème à part... Les appartements proposés ! Sombres, humides, insalubres (dans l'un des immeubles il y avait même des rats), chers ou au rez de chaussée avec toutes les fenêtres donnant sur une place animée... Rien de bien joyeux ! 


Vers 15 heures, les visites de la journée terminées, nous nous sommes posés pour nous rafraîchir et réfléchir à ce qu'on avait vu. Indubitablement (Waah j'aurais jamais pensé placer ce mot !), le premier appartement était le seul intéressant, et il valait vraiment le coup ! En essayant de ne pas se monter trop la tête, on a réfléchi aux avantages et inconvénients de cet appartement, mais plus on en parlait et plus on se rendait compte qu'on le voulait vraiment.

Nous avions tout de même une dernière visite de prévue le lendemain. Un rapide appel à l'agence, impossible de décaler le rendez-vous au jour même (on l'avait pris le lendemain en pensant qu'on mettrait plus de temps à visiter, mais une fois dans les appartements, pas besoin de rester très longtemps pour savoir qu'on en voulait pas). Puisqu'il était encore tôt et qu'il n'était pas situé trop loin, Breakfast et moi avons donc décidés d'aller voir le quartier et la façade de cet appartement, voir s'il pouvait nous plaire. Or nous avons très vite réalisés que le quartier, sans être trop craignos, était loin d'être sympathique. 


Et en nous dirigeant vers la rue, nous sommes passés devant l'agence qui nous le proposait ! Puisque nous n'avions pas vu de photos à l'avance de cet appartement, nous sommes entrés dans l'agence afin de savoir s'il était possible qu'ils nous en présentent, pour qu'on sache si l'intérieur pouvait être vraiment intéressant, ou s'il ressemblait aux autres qu'on nous avait proposé. Et là ils nous ont limite envoyés bouler, et de façon vraiment pas sympathique. S'ils nous avaient dit gentiment qu'ils ne pouvaient pas parce que la personne qui s'en occupait n'était pas là, ou que nous passions au mauvais moment, ils avaient beaucoup de travail et ne pouvaient pas nous les montrer, on aurait compris et on aurait attendu le lendemain ! On passait juste au cas où puisqu'on s'était retrouvés devant l'agence par hasard !

Mais après nous avoir pris de haut, ils nous ont finalement montrés un appartement qui ne correspondait pas tout à fait avec ce qu'ils nous avaient dit par téléphone, et qui était affreux. Du coup on leur a dit d'annuler le rendez-vous du lendemain et on a filé à l'agence qui proposait le tout premier appartement que nous avions visités. Et c'est donc l'heureux élu qui nous est réservé


Ce fut une journée franchement éprouvante, de part la chaleur, le coup de stress du matin, beaucoup de marche dans le centre ville encombré par les travaux du tram, les déceptions des appartements de la fin de matinée et de l'après-midi, le comportements des gens de l'agence avec qui nous avions rendez-vous le mercredi et le stress devant l'agent immobilière (on dit ça comme ça pour une femme ?) à qui nous voulions plaire (bah oui parce qu'on le voulait vraiment cet appartement, et si elle nous aimait pas, il fallait reprévoir une descente à Nîmes, et c'est vraiment pas la porte à côté !).

Mais finalement, on a pris la route du retour chez nos parents le mercredi le coeur léger, heureux de savoir que l'appartement dont on rêvait serait bientôt pour nous !


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